L’Italie: Sicile ou Venise?

Un rêve avec fiston… Été 2023?

Depuis que les enfants sont jeunes, je leur promets un voyage d’une semaine quand ils termineront leurs études secondaires. L’Italie pour fiston, la Grèce pour mademoiselle. Ils sont encore à l’école primaire, et je trouve que la fin de leur secondaire est beaucoup trop loin! Je me prépare donc à devancer ma promesse pour la fin de leurs études primaires.

Nous voilà à moins de deux ans de la dite graduation de fiston. Et je rêve de l’Italie de plus en plus, mais avec une pandémie et une situation belliqueuse en Europe de l’Est qui rend les projets toujours incertains.

Fiston a toujours eu un amour profond pour les olives, la pizza et les pâtes. Un gourmand quoi. Je lui répète donc depuis qu’il est tout petit qu’un jour je l’amènerai en Italie. Depuis que mes beaux-parents sont revenus enchantés d’un voyage en Sicile il y a quelques années, je suis convaincue que c’est LA place où amener fiston. Mais voilà que mes lectures me contredisent un peu!

D’abord parce que cette ile de la Méditerranée semble offrir un joyeux mélange d’activités : plage (on aime bien tous les deux mais on rougit plus qu’on bronze, donc ce sera à petite dose), volcan et randonnée (parce qu’à douze ans, faut dépenser de l’énergie, et on aime bien faire de la randonnée ensemble), pêche (pas ma tasse de thé vraiment mais bon, c’est le voyage de fiston, et qui dit fiston dit amour de la pêche!). L’Île est aussi connue pour ses petits marchés (bonjour les olives pour fiston et tous les tomates et aubergines pour moi). Aussi parce que notre génétique fait en sorte que tous les deux apprécierons grandement le rythme de cette île qui impose une sieste d’après-midi! Bref, la dolce vita avec des insulaires me tente beaucoup!

Mais voilà que mes quelques petites recherches préliminaires semblent démontrées que la Sicile sans voiture, ce n’est pas idéal. Et je n’ai pas envie de conduire. D’abord parce que ni lui ni moi ne sommes dotés d’un bon sens de l’orientation! Puis parce que je sais que ça créera du stress, alors que j’ai envie de m’amuser et profiter du moment. C’est ainsi que les villes de Venise, Bologne, Florence, Rome, Pompei et même Cinque Terre sont venues s’immiscer dans les plans. Et je ne déteste pas ça. Et me voilà en train de chercher si des vols directs existent pour Rome ou Venise, à lire des blogs pour trouver des activités à faire avec un ado dans ces endroits, et à penser au budget.

Je suis allée en Italie une fois, en 1998, alors qu’un échange étudiant de deux semaines dans le Nord du pays, à Aosta, était offert au Cégep où j’étudiais. Deux semaines à vivre avec une famille italienne dans ce décor montagneux au cœur d’une vallée, et à faire en groupe des excursions à Turin, Milan, Genève en Suisse et Annecy en France. Deux semaines de pizza, de gelato et de découvertes fabuleuses.

Une des membres du groupe était ma chère amie Claudine. Lorsque le groupe a repris l’avion pour retourner au Québec, elle et moi sommes restés des heures à l’aéroport de Turin, en attendant que l’avion au bord duquel se trouvait notre amie Anne-Marie atterrisse. C’était le début d’un autre deux semaines qui nous a mené de la Côte d’Azur à Amsterdam, Bruges, Bruxelles et Paris. Et 20 ans plus tard on est retournées toutes les trois en Europe, cette fois en Islande.

Est-ce 25 ans après cette première visite en Italie, à l’été 2023, je me retrouverai à nouveau dans un avion en direction de ce pays, cette fois avec fiston? Je l’espère. Si non, ce sera probablement parce qu’une autre destination ou un autre projet nous tient à cœur à ce moment-là. Et ce sera correct ainsi. On aura partagé un rêve, et c’est ce qui compte.

Histoire à suivre à l’été 2023!

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