Je ne suis pas une grande mélomane, mais je me suis rendue compte dernièrement que plusieurs de mes voyages étaient associés à une chanson précise, qui me ramenait instantanément en arrière et à l’étranger.
Souvenirs de voyage sur fond musical…
Champs-Elysées, de Joe Dassin : un classique parisien évidemment. Mais quand, un vendredi soir de janvier, on se retrouve deux couples d’amis à se balader sur cette fameuse avenue et que l’ami fait jouer cette chanson sur son cellulaire, ça devient inévitablement un moment ancré dans le temps. Ce long weekend à Paris réservé sur un coup de tête ajoutera aussi Place de la République de Cœur de Pirate sur ma liste de chanson qui me ramène à Paris dès les premières notes.
It’s my life, de Bon Jovi : À 21 ans, partie avec deux amies pour aller passer plusieurs mois à Banff, en Alberta, en laissant derrière moi mon amoureux de l’époque et ma gang d’amis, c’est cette chanson que je chantais à tue-tête le long de la Transcanadienne.
Ho Hey, The Lumineers : Cette chanson jouait continuellement à la radio lors de notre séjour à San Diego en 2013. C’était quelques mois après que le groupe ait sorti ce premier extrait qui allait les faire connaitre à travers la planète. J’ai définitivement aimé ce premier séjour en Californie; et j’ai aussi beaucoup aimé les trois fois que j’ai vu le groupe en spectacle depuis!
My Happiness et These Days, de Powderfinger : L’album le plus vendu de ce groupe australien est sorti peu avant mon long séjour en Australie, et j’ai craqué pour ces deux chansons et de nombreuses autres. Je les réécoute de temps en temps, et ce groupe demeure encore à ce jour un de mes préférés.
Jai Ho du film Slumdog Millionnaire : Le film est sorti en 2008, et nous sommes allés en Inde en 2009. C’est après avoir acheté nos billets d’avion que nous avons écouté le film, quelques semaines à peine avant notre départ. Et ce fut le début de toute une aventure, avec ‘Jai Ho’ en tête!
Tomber la chemise, de Zebda et J’t’emmène au vent, de Louise Attaque : Nice, 1999. Un été de liberté. Trois mois à travailler au MacDo, à se faire de nouveaux potes, à boire du rosé assis sur les galets et à partir en Corse ou en camping les weekends. Tomber la chemise n’était pas ma favorite, mais c’était LE ‘tube’ numéro un cet été-là. J’t’emmène au vent me fait encore chanter à tue-tête, avec tous les souvenirs de la Côte d’Azur qui y sont liés, et ceux des mois qui ont suivi le retour.
Iris, du film City of Angels : Comme je l’ai dit d’entrée de jeu, je ne suis pas une grande mélomane, mais ma chère amie avec qui j’ai voyagé un mois en Europe l’est. Et faut croire que la musique lui manquait cet été-là car à chaque ville où on débarquait, il fallait trouver un magasin de musique. C’était l’époque où il y avait des postes d’écoute pour tester les cds avant de les acheter. Le film était sorti depuis peu et la chanson faisait fureur. Alors on passait beaucoup de temps, mon autre amie et moi, dans ces magasins à attendre que notre amie mélomane éteigne sa soif musicale en écoutant LA même chanson à répétition. Et ensuite elle nous la fredonnait, jusqu’à la prochaine destination et le prochain magasin de disques! Cette chanson me ramène directement dans les trains européens, parfois des trains de nuits, souvent frisquets, mais toujours en bonne compagnie.
Copilote, de Fouki : Je ne me rappelle plus si on l’a écouté sur place, mais c’est définitivement la chanson qui jouait dans la maison dans les semaines et les jours qui ont précédé notre séjour en Colombie-Britannique, et qui a été la trame sonore des préparatifs de ce petit roadtrip qui nous a mené de Victoria à Nanaimo à Whistler et à Vancouver.
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