Sao Miguel, un des paradis des Açores

Visiter les Açores, du moins l’île de Sao Miguel, c’est comme arriver dans un petit paradis où les paysages sont à couper le souffle, où la vie est relaxe, où les fleurs poussent même aux abords des routes, où les saveurs sont délicieuses, les plantations rares existent et où même les lacs racontent des histoires d’amour.

Les Açores figuraient sur ma liste depuis belle lurette. J’ai d’abord ‘googlé’ cet endroit parce que la première maison dans laquelle nous avons habité ensemble, mon amoureux et moi, était située sur la rue des Açores, en hommage aux nombreux Portugais de cette région qui ont immigré en Outaouais.

Quelques années plus tard, la veille de la naissance de fiston, nous avons regardé le film relatant l’histoire du commandant Piché, qui a réussi un atterrissage miraculeux sur l’une des neuf îles des Açores, sauvant ainsi la vie à des centaines de passagers et membres d’équipage. Nous avons regardé ce film entre deux contractions, passant le temps du mieux qu’on pouvait en attendant que fiston accepte de se pointer le bout du nez!

Comme ces îles avaient été au cœur de deux moments marquants de notre vie, je ne voyais pas d’autres endroits où aller fêter nos 20 ans de vie commune. Ça devait être un voyage d’amoureux, mais bon, comme ces 20 ans nous ont aussi donné deux enfants, ils ont pris la route avec nous, heureux eux aussi d’aller ‘au milieu de nulle part, en plein milieu de l’océan Atlantique’!

J’espère avoir l’occasion un jour de découvrir les autres îles de la péninsule azorienne, mais pour le moment, voici dix raisons d’aller découvrir l’île de Sao Miguel (et de rêver aux autres îles qui l’entoure!). Et pour ce qui est de la nourriture sans gluten aux Açores, c’est à lire ici.

1.Une multitude de randonnées possibles

Les Açores sont connues pour leurs nombreuses randonnées, les options allant de 2km, à quelques kilomètres à des randonnées pouvant s’étendre sur quelques jours.

Les bureaux touristiques, dont celui de l’aéroport, ont des cartes listant les sentiers balisés. Ma carte énumère 44 sentiers, ce qui n’est pas mal pour une île mesurant 62km de longueur et 15 km de largeur!

Chaque sentier de la carte est identifié par un code QR, et ainsi relié au site trails.visitazores.com.

L’application AllTrails est aussi fort utile pour connaître l’avis des voyageurs, les sentiers fermés temporairement, etc.

Nous avons fait deux randonnées complètes, ainsi que des portions de plusieurs autres sentiers.

Janela do Inferno, répertorié comme un 7,6km circulaire pour une durée de 2h30, mais qui s’est avéré être plus un 9km entre le départ de la voiture et notre retour. Une superbe randonnée, somme toute facile, qui nous amène jusqu’à une petite chute où on peut se rafraichir les pieds, mais surtout à travers des tunnels (une lampe frontale est recommandée). Étonnamment, on entre dans le tunnel alors que l’on se trouve dans un paysage rural, un champ quoi! On ressort du tunnel quelques mètres plus loin dans un tout autre décor, on se croirait en pleine jungle! Le sentier nous permet de croiser des vaches, des hortensia, des arbres divers. Il y a quelques escaliers et tunnels, et une porte ancienne. Ce sentier se trouve à proximité de l’un des deux endroits où la navette pour le Lagoa do Fogo part. (voir les infos sur la navette plus bas). Nous nous sommes donc rendus sur place vers 9h le matin, et voyant que le temps était nuageux, et que le lac serait probablement impossible à voir, nous avons fait la randonnée en matinée, et ensuite pris la navette pour aller admirer le lac.

Rocha da Relva : Nous cherchions une randonnée en bord de mer, et celle que nous visions à proximité de notre hébergement était fermée temporairement (il vaut toujours mieux vérifier avant de se rendre au point de départ, plusieurs sentiers semblent vivre des fermetures pour des questions de sécurité). Nos recherches nous ont tourné vers cette randonnée de 5,5km (aller-retour) considérée comme modérée. Nous avons adoré malgré la chaleur et le dénivelé somme toute élevé! Il y a deux portions à ce sentier, une portion menant à la mer (une descente (et une remontée!) de 600 mètres) et une autre plus longue qui longe les falaises et quelques habitations, sur un sentier parfois cimenté et incrusté de roches, pour permettre notamment aux ânes de remonter les côtes. Il s’agit d’une randonnée où on oublie le temps, tout en se demandant comment les gens puissent vivre là, et on les jalouse un peu tant le paysage est magnifique et le dépaysement intense. Malgré l’isolement des lieux, il y a des tables à picnic et des toilettes propres sur les deux sections du sentier.

Nous avons gardé la portion ‘mer’ pour la fin, et nous avons bien fait! La remontée est quelque peu intense et nous aurait probablement détourner de notre objectif de faire l’autre partie du sentier. Nous étions heureux de retrouver l’auto après la remontée de la portion ‘mer’.

Bien que nous ayons rencontré un habitant de l’endroit qui se baignait, et un petit groupe qui pêchait au harpon, et malgré notre désir intense de sauter à l’eau, nous n’avons pas trouvé d’endroit sécuritaire pour s’y lancer. Seuls nos pieds ont finalement eu droit à un rafraichissement, après un petit trajet un peu aventureux sur les roches. Bref n’espérez pas trop vous rafraichir en arrivant au bord de la mer!

Miradouro da Grota do Inferno : c’est là que se prend LA fameuse photo qui est inévitablement sur tous les guides touristiques et sites internet faisant la promotion des Açores. Le fameux sentier donnant sur un lac et un intérieur de volcan vert, sentier balisé par de jolis poteaux de bois. La marche à partir du stationnement est de 2km, et le stationnement se rempli rapidement le matin. C’est beau, il n’y a pas de doute. Ce qu’on ne voit pas sur les photos promotionnelles par contre, c’est que 1- il y a beaucoup de monde, donc oubliez ça la photo je suis seul au monde (!) et 2-le brouillard, comme partout sur l’île est bien connu, et donc il est possible de ne rien voir devant soi, ou bien de voir mais avec des teintes de couleurs pas aussi belles que dans nos rêves et 3- le sentier avec la jolie clôture ne dure environ que 100 mètres! Alors la combinaison ‘je suis seul au monde’ + ‘wow le soleil fait ressortir parfaitement les couleurs des lacs’ + ‘j’ai pris la photo au moment parfait’ est sans doute possible, mais pas nécessairement le jour où vous y serez ;).

Nous avons marché une toute petite portion du sentier de Chà Gorreana (répertorié comme un 3,4km facile) lors de notre visite à la plantation de thé, et avons bien aimé y voir les paysage en palliers. Nous avons aussi marché sur une partie du sentier de Lagoa das Furnas (répertorié comme un 9,5km, facile) où on peut entre autres voir une superbe église abandonnée, ainsi qu’un sorcier sculpté en bois et s’imaginer l’atmosphère qui se trouve dans ce lieu un soir d’halloween!

2. Des baignades particulières

Après les randonnées, nous étions prêts à nous rafraîchir. Notre séjour s’est déroulé à la fin juin et la température était étonnamment chaude, et bien que rafraichissante, celle de l’océan était somme toute très agréable.

Santa Barbara, à Ribeira Grande : Plage de sable noir, avec toutes les installations nécessaires pour se changer, se doucher, se désaltérer, incluant le classique comptoir d’ananas rempli de pina colada! Bref, un bel arrêt pour se rafraîchir, ou pour y passer la journée si vous être un vrai amateur de plage, ou de surf, car il est possible de s’adonner à ce sport aussi.

Praia do Lombo Gordo, sur la côte Est de l’île. Disons que cette plage est un peu plus difficile d’accès. On y arrive après 1.6km de chemin terre en descente. Suivi d’une autre descente, à pied cette fois. Une quinzaine de personnes sur cette plage qui malgré son isolement, offre un endroit propre pour se changer et se doucher. L’isolement du lieu nous a ravi, on a regretté de ne pas avoir un picnic pour y passer plus de temps. Le seul hic est que le retour s’est avéré une aventure, notre voiture ayant un peu de difficulté à remonter le 1,6km de chemin de terre sur cette pente assez accentuée! Lentement mais surement comme on dit, et très heureux de ne pas avoir rencontré de voiture venant en sens inverse!

Moisteros, sur la côte Ouest de l’île : très accessible en voiture, et dotée d’installation pour se changer et d’un petit resto avec de bons smoothies. Cette plage est réputée pour ces couchers de soleil magnifiques, mais aussi pour ses ‘piscines naturelles’. On se baigne dans l’eau de la mer, mais dans des bassins formés naturellement par des rochers, ce qui nous protège de l’intensité des vagues. Une échelle a été ajoutée sur le bassin principal pour en faciliter l’accès. Une baignade très agréable!

Ilheu de Vila Franca : Partir d’une petite île en bateau, pour arriver sur une ‘ilot’, voici ce que propose cet endroit! Le bateau nous dépose là après une petite balade de 10 minutes qui nous donne une belle perspective de l’île de Sao Miguel, vue de l’extérieur. On se retrouve dans un îlot naturellement formé par les roches, où on se baigne dans une mer bleue en toute sécurité. On y trouve un endroit pour se changer, et des sauveteurs. Il est possible de réserver des billets pour le bateau pour la journée, mais pas pour une heure précise. Un nombre limité de gens peuvent s’y rendre chaque jour. Nous avons probablement été chanceux mais nous sommes arrivés au port à 15h50 un dimanche ensoleillé de la fin juin et avons pu sauter sur le bateau de 16h sans problème, sans réservation. Il semble toutefois qu’en juillet et en août, il faut se rendre très tôt le matin au quai pour espérer être parmi les chanceux à visiter cet ilot.

Plage accessible de Capelas : Quel étrange sentiment de se retrouver sur cette plage où les gens vaquent à leurs occupations normales d’une plage, soit se faire bronzer, jouer au ballon avec ses amis, lire un livre, etc. Mais c’est étrange car il n’y a aucun sable, que de l’asphalte, partout, et les gens s’y prélassent sans problème. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que je me trouvais sur une plage ‘accessible’, où tout avait été pensé et bien intégré pour la rendre accessible à tous. Et sur cette plage se trouve une énorme ‘piscine’ naturelle où les roches nous protègent encore une fois des fortes vagues de l’Atlantique, tout en nous permettant de profiter de l’eau de mer. Autre phénomène étrange, au petit resto face à cette plage, juste de l’autre côté du rond-point, le menu propose une ‘poutine’…

Parque Terra Nostra (Furnas) ou pourquoi payer pour se baigner dans un lac brun : Ce parc est un incontournable de Sao Miguel. Un superbe jardin botanique dans lequel on peut se balader longtemps, quelques bassins d’eau très chaude, et ce fameux lac, brun en raison de l’eau riche en fer qui s’y trouve. Les privilégiés qui sont en mesure de réserver une place à l’hôtel du parc ont accès au lac en dehors des heures d’ouverture. À noter qu’il est recommandé de porter un maillot très foncé ou un maillot auquel on ne tient pas tant, car oui, le fer tache les vêtements, surtout si vous vous assoyez sur les bancs aux abords du lac. Bien que très touristique, et que les vestiaires soient très très occupés, l’expérience en vaut tout de même le coup et le coût! De petits bassins d’eau (très) chaude se trouvent à côté du grand lac brin, et il y a possibilité de flâner longuement dans les sentiers de ce jardin, avant ou après la baignade.

Canyoning avec Azorean Active Blueberry: Ce fut le ‘highlight’ du voyage pour les enfants, et un beau moment pour les parents! Vêtus de wetsuit, d’un casque et d’une ‘couche’ en plastique pour mieux glisser sur les roches, nous nous sommes élancés, accompagnés de tout un groupe et de fort sympathiques guides, à la conquête des canyons. Trois heures plus tard, nous avions marché à travers les rochers, sauté dans des bassins, descendu une chute en rappel, touché à de l’eau brûlante provenant de sous la terre, et bien plus! Aucune photo de cette expérience, juste un sentiment d’avoir vu des paysages uniques et je l’avoue, d’avoir vaincu certaines peurs des hauteurs et de s’élancer dans le vide!

Sources chaudes Caldeira Velha : Nous n’avons pu y aller car nous n’avions pas réservé de billets en ligne, et à l’entrée, la prochaine place disponible était trois heures plus tard. Il vaut donc mieux prévoir, car les places sont limitées (100 personnes par bloc d’une heure trente). Il est là aussi possible de marcher pour découvrir les alentours, car les sources sont situées dans le centre d’interprétation environnemental, et ensuite de se baigner dans cette source d’eau chaude naturelle. Les sources se trouvent à l’un des points de départ de la navette qui circule vers le Lagoa do Fogo de juin à septembre. Il est donc possible de combiner les deux activités dans la même journée.

Ponta da Ferreira : Un autre endroit où nous n’avons pas eu l’occasion d’aller, par manque de temps notamment, mais peut-être aussi par crainte, car j’ai lu qu’il fallait descendre (et ensuite remonter!) ce qui était probablement la pente la plus accentuée de l’île. Après notre petite frousse de ne pas remonter la côte à la Praia do Lombo Gordo, j’ai préféré m’abstenir de mettre cet endroit sur notre itinéraire. Mais je le regrette un peu, les photos semblent démontrées que cet endroit est magnifique et une expérience unique où se baigner.

3. Des plantations rares

Sur l’île de Sao Miguel, il est possible de visiter deux plantations de thé, et trois plantations d’ananas. Ces deux cultures ont une particularité singulière. En fait, c’est l’un des rares endroits en Europe où on cultive le thé, et un des rares endroits dans le monde où les ananas sont cultivés sous serre. Amoureuse autant du thé que des ananas, c’était pour moi une visite incontournable. Il est possible d’y passer un peu ou beaucoup de temps, selon vos goûts.

Nos visites ont somme toute été rapide car nous y sommes allés à notre première journée sur l’île, et donc encore affectés par notre nuit blanche passée dans l’avion, mais nous avons apprécié voir les petits ananas sous serre, à leurs différents stades de croissance, et d’ensuite déguster un bon jus fraichement pressé. Les ananas des Açores sont plus petits et plus sucrés que ceux que l’on consomme habituellement, et c’est très bien ainsi. Notre visite s’est faite à la Plantaçao Ananases A Arruda, tout près de Ponta Delgada (visite libre et gratuite, jus à acheter dans la jolie boutique souvenirs).

Pour le thé, nous sommes arrêtés au Chà Gorreana. Nous aurions pu nous joindre à un tour gratuit pour en apprendre plus sur la culture, mais compte tenu de notre fatigue à ce moment-là, nous avons préféré nous rendre directement à la boutique/salon de thé où nous avons pu goûter gratuitement à leur thé vert et thé noir. Une petite balade dans les champs nous a ensuite permis d’apprécier la beauté de cette plantation.

4. Des fleurs et des fleurs

Nous étions sur l’île de Sao Miguel à la fin du mois de juin, soit au commencement de la floraison des hortensias. Il y en avait partout, et c’était magnifique. Même aux abords des sentiers et des autoroutes! Je ne suis pas une grande spécialiste des fleurs, mais j’ai évidemment remarqué les marguerites, certaines étant de grand format, et les hibiscus, qui étaient magnifiques.

5. Des festivals

Nous étions sur l’île lors de la fin de semaine de la Saint-Jean. Contrairement aux Québécois, la Sao Joao a une résonnance religieuse pour les Portuguais. Mais tout comme au Québec, cela se reflète en des célébrations somme toute bien arrosées et ce, pendant plusieurs jours (et nuits).

Il y a quelques festivals un peu partout sur l’île, principalement durant la saison estivale, donc si vous aimez veiller tard et vous joindre aux locaux, vous pourriez avoir de belles surprises dépendant de vos dates de visite (ou de moins belles surprises si vous aimez vous couchez tôt dans un silence absolu!)

6. Des églises

Chaque village, aussi petit soit-il, a son église, et elles ont toutes leur cachet, leur beauté extérieure et intérieure! En fait, l’extérieur est souvent remarquable, de par leur localisation ou l’environnement naturel qui les entoure. Quelques exemples à ne pas manquer, peu importe votre allégeance religieuse : l’église située en plein centre-ville de Ponta Delgada, l’église située à proximité du lac de Cete Citades, avec son allée d’arbres majestueux, l’église de Vila Campo da Franco, avec ses marches emblématiques, et l’église à Ribeira Grande. Celle, abandonnée, du Lac Furnas est aussi un incontournable.

7. Des vaches, des coqs, des oiseaux et des lézards (mais rien de dangereux)

Nous nous sommes faits réveiller à quelques reprises durant notre séjour par le coq qui semblait être en pleine conversation avec la vache. Et les oiseaux se mettaient de la partie aussi! Bien que plus silencieux, les petits lézards sont aussi visibles un peu partout sur l’île. Mais rien de dangereux ne s’y trouvent, ni de reptiles, et ça c’est merveilleux! On peut se balader sur les sentiers le cœur léger et la tête tranquille, sans risque de tomber sur un animal venimeux ou dangereux. Quoi que parait-il que les mouettes du Lagoa do Fogo peuvent être agressives et qu’on doive s’en méfier. Et il y a bien sûr quelques animaux marins qui peuvent surprendre, tels que les raies et apparemment les ‘Physalie’, qui peut s’échouer sur la plage et qui est apparemment l’espèce la plus toxique des Açores. Mais en général, partez à l’aventure sans crainte, et ouvrez les yeux et les oreilles!

8. Une foule d’autres éléments intéressants

La langue portugaise est à elle seule une aventure. Heureusement il est possible de se débrouiller un peu partout sur l’île avec nos notions d’espagnol, d’anglais et de mimes (!), mais se retrouver dans un univers où la langue est si différente est définitivement un voyage en soi.

Il y a des côtes partout, un peu, beaucoup, passionnément. Les rues sont étroites, tournent, et sont en pente! Mais pour la plupart en bon état. On a loué une voiture et conduit partout, mais le conducteur était concentré sur la boîte de vitesse manuelle, et le co-pilote que j’étais devait être aussi éveillée pour donner les instructions par toujours évidentes. Soyez donc avisés que la conduite peut être un peu sportive, et pour notre part, nous avons évité de conduire avant le lever du soleil ou après son coucher.

Il y a aussi des miradouros partout, ces points de vue où on peut stationner la voiture et simplement admirer le paysage (et parfois même se procurer un petit jus d’ananas, alcoolisé ou non!).

Autre fait à noter, il est super facile de trouver des salles de bain, même dans les coins les plus reculés et dans les sentiers. Et on parle ici de toilettes propres, bien entretenues, et pour la grande majorité, du papier de toilette est disponible, et de l’eau courante pour se rincer les mains. Le savon se fait rare, mais bon, un petit pot de purell dans le sac et on repart!

9. Des hébergements pour tous les goûts et les portefeuilles

Bien qu’on ait réservé le voyage à peine quatre semaines avant le départ, j’ai réussi à trouver des hébergements fort agréables, et somme toute abordables comparativement à d’autres endroits en Europe. Il est possible de rester à Ponta Delgada, où de nombreux choix sont offerts. Nous avons préféré s’éloigner de la ‘grande’ ville et avons résidé trois nuits à Nordeste, complètement à l’est de l’île, un endroit tout à fait paisible et magnifique, et trois nuits à Santo Antonio, situé au nord est de l’ile. Au final, nous étions bien contents de ces choix géographiques.

10. De la conduite… sportive

Je mentirais si je disais qu’on n’a pas eu un petit soulagement au moment où on a remis les clés de la voiture à la fin du voyage. Tel que mentionné plus haut, cela fait partie des éléments intéressants à découvrir, mais il faut savoir que bien que les routes soient belles et bien entretenues, elles sont souvent escarpées, étroites, en sens unique, ou tout ça en même temps! Mais bon, il fallait bien trouver un petit bémol à cet endroit de rêve 🙂

Pour terminer, la petite histoire de ce paysage.. Derrière moi se trouve un lagon, séparé par un pont, mais surtout par deux couleurs. L’une partie bleue, l’autre verte. On raconte que ce sont la couleur des yeux d’une princesse (bleue) et de celle d’un berger (vert), dont l’amour interdit a fait couler assez de larmes pour remplir le lac, mais surtout, leur permettre de vivre éternellement à proximité de l’un et l’autre.

3 commentaires sur « Sao Miguel, un des paradis des Açores »

  1. Très intéressant, très agréable à lire, parfois stressant pour une mère et grand-mère mais vous sachant très prudents et avertis, je vous suis dans vos aventures. Bravo et je vous souhaite encore de beaux voyages en famille.

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