Dans très très longtemps… 😉 Alors avant de passer à la cinquantaine, j’en profite ici pour raconter mon arrivée dans la quarantaine (pas celle liée à la Covid, l’autre!).
Ma quarantaine a commencé quelques mois seulement avant que la pandémie nous oblige à une vraie quarantaine. J’ai donc eu la chance de fêter mes 40 ans avant que la COVID soit d’actualité. Et le hasard a fait en sorte que les 11 mois qui ont précédé cet anniversaire marquant a été rempli de voyages extraordinaires, qui comportaient un brin de folie mais qui m’ont fait vivre une année comme j’aimerais les vivre tous les ans.
En janvier, trois semaines avant sa fête, un ami très cher nous a confié qu’il voulait célébrer ses quarante ans à Paris, et il voulait que mon conjoint et moi soyons du voyage. Trois semaines pour sécuriser les sous, les gardiens pour les enfants, les billets d’avion, un Airbnb parfait pour l’occasion, et nous voilà à l’aéroport de Montréal un jeudi soir, pour y revenir le lundi après-midi. Trois jours et trois nuits à Paris à marcher dans la ville, boire du champagne au quotidien, manger ou grignoter environ aux 30 minutes et simplement profiter du moment. Ce n’était pas mon anniversaire, mais disons que ça commençait bien l’année!
Un mois plus tard, c’était mes deux meilleures amies de toujours que je rencontrais à l’aéroport de Montréal un mercredi soir. Destination l’Islande. Et celui-là, c’était bel et bien pour fêter nos 40 ans, que nous célébrions toutes les trois durant l’année.
En mars, l’action des derniers mois, incluant le décès de mon père survenu en décembre qui précédait, m’a donné une forte envie de me reposer. Et c’est ainsi que j’ai convaincu mon conjoint d’aller passer une semaine à Cuba, en famille, en avril. Nous avons réservé le voyage cinq semaines avant le départ. Mais nous ne l’avons pas dit aux enfants, ce qui était en soit très excitant. Nous les avons donc réveillés un vendredi matin d’avril, et quand ils sont arrivés dans la cuisine pour déjeuner, c’était plutôt les valises qui les attendaient, ainsi que leur grand-papa qui nous conduisait à l’aéroport. Nous leur avons expliqué le plan de la semaine dans la voiture… et avons passé sept jours à relaxer et à nous amuser tous les quatre devant probablement une des plus belles mers du monde, à Cayo Santa Maria. Quand la seule décision à prendre est :’piscine’ ou ‘plage’?, ça ne peut que faire du bien!
En juin, j’ai eu la chance inouïe d’assister à une conférence fort intéressante pour le travail, dans une ville encore plus intéressante: Barcelone. Accompagnée d’une collègue que j’adore. On a beaucoup appris, beaucoup travaillé, mais tellement profiter de cette opportunité incroyable, et qui dit Barcelone dit évidemment découverte de quelques restos, cafés et boutiques fort sympathiques!
En août, c’est la région du Saguenay-Lac-St-Jean que nous avons découvert, avec la famille élargie, à l’Anse-St-Jean plus précisément. On a cueilli des bleuets, diner les pieds dans le gazon d’un petit pub formidable, déguster une crème glacée fabuleuse sur le quai, fait une randonnée émouvante mais agréable, bu une coupe de vin en admirant le coucher de soleil et une autre en regardant les saumons remontés la rivière. Nous avons terminé notre séjour sur un bateau en admirant le fjord et les baleines qui l’habitent.
En novembre, j’ai rassemblé tous mes amis et leurs progénitures pour un party du vendredi soir dans ma maison, ‘comme dans le temps’, avec en prime 200 sushis et 40 cupcakes. Et c’était formidable !
Puis en décembre, nous avons pris l’avion pour passer 15 fabuleuses journées au Panama.
Si vous aviez hâte de lire sur Mexico City, je m’excuse de ce long détour pour y arriver ! Mais tout ça était pour dire que l’année de mes 40 ans a été à la hauteur de mes rêves côté voyages, et s’il n’en tenait qu’à moi, chaque année contiendrait autant de séjours à l’étranger et de folies que cette année-là. Pandémie oblige, le rythme a drastiquement ralentit l’année suivante ! Mais je garde espoir que je pourrais revivre quelque chose de similaire pour mes 50 ans. Et c’est ainsi que Mexico City a fait son apparition dans mes rêves.
J’ai lu sur cette destination il y a quelques années, pour un court séjour en amoureux, mais nous avions finalement opté pour San Francisco. Je n’ai pas lu beaucoup sur Mexico City, mais ses couleurs, sa chaleur, son intensité m’attirent. La liberté qu’offre les grandes villes aussi. Et sa gastronomie, son excentricité, sa joie de vivre. Et bien que j’aime les longs séjours, j’aime aussi l’excitation que procurent les longs weekends à l’étranger, cette sensation de faire un pied-de-nez au quotidien et de ‘faire une folie’, et de devoir en profiter pleinement sans trop compter les dépenses ni le manque de sommeil, parce qu’on sait que le plaisir sera de courte durée.
De par la situation géographique de Mexico City et le tout petit décalage horaire, je me vois très bien y aller pour quelques jours, profiter de la chaleur en ce début de novembre pour célébrer mon anniversaire, et le lendemain vivre l’effervescence mexicaine à son meilleur lors du ‘dio de los muertos’. Juste d’avoir écrit sur ce sujet me fait en rêver encore davantage. Et donc il se peut fort bien que je n’attende pas d’avoir 50 ans pour mettre les pieds dans cette ville !
J’ai finalement eu la chance d’y aller bien avant mes 50 ans, pour un long weekend comme je les aime, avec une amie fantastique. Mais ça ne veut pas dire que je n’y retournerai pas 😉